Avec pas moins de 12 ascensions en quelques années, je ne peux cacher le fait que la Cresta Signal soit certainement une de mes courses favorites dans ce genre de terrain et difficulté.
C’est un vrai voyage ou du moins un invitation à réaliser un voyage lointain.

Elle sépare les versants d’Alagna et de Macugnaga au sud du massif du Mont-Rose. Sachant que ces derniers proposent les plus hauts dénivelés des Alpes, il n’est pas difficile d’imaginer l’ambiance qu’une telle ascension dégagera. Alagna se trouve à 1200 mètres. Nous rejoindrons, en trois jours, le sommet de la Punta Gnifetti, qui culmine à 4554 mètres.

Le programme est étalé sur 3 jours. Ce qui rend plus « humain » la montée au bivouac Luigina Resegotti… Il est perché à 3620 mètres. Notre première nuit, au refuge Barba Ferrero est un des tests les plus compliqués pour le motivation des deux jours suivants… Le lieu, le gardien, l’ambiance, la demi-pension, la vue etc… en font un point fort, voir crucial de cette ascension. Mais, il ne faudra pas céder à ce confort.

L’ascension elle-même, se déroule sur 900 mètres de dénivelés, dans un terrain mixte. Il vous faut une excellente préparation physique et les capacités de marcher en crampons sur des arêtes effilées. La connaissance de la progression en terrain mixte et la capacité de réussir des passages en 3 en rocher et en altitude. Cette course est cotée AD selon les conditions rencontrées.

Je parcours cet itinéraire avec une seule personne à ma corde. Il est probable que je vous demanderai de réaliser une autre ascension, avant d’entreprendre ce « voyage ».

La Cresta Signal est souvent en bonnes conditions au début de l’été. C’est d’autant plus exigeant, si vous n’avez pas réalisé d’autres sorties en haute altitude avant ces dates. Pensez-y !

L’ambiance exceptionnelle de cette course.

Lors d’une des ascensions, l’ambiance d’altitude est totalement présent.

Laure, dans la section en 3 du centre de la face. Un passage magnifique.