Faut bien rêver un peu… Pâques, je le sais déjà, ne sera pas au Verdon pour ma pars. A moins que mon agenda subit des modifications draconiennes. Normalement cela n’est pas dans les plans, mais nous le savons de plus en plus…. Rien, absolument rien n’est réellement certain par les temps qui courent. Comme l’indique la phrase qui signe mon profil sur ce blog : La vie est une certitude de probabilités !

Taghia et Todra, deux haut lieux de l’escalade marocaine. Deux mondes totalement différent à l’exception des gorges faisant leurs réputations. Depuis plusieurs décennies, les grimpeurs arpentent les différentes falaises de ces régions. Todra j’y étais passé il y à plus de 20 ans. Un retour en terre plus ou moins connue. Taghia recevait notre cordée pour la première fois. Gageons que ce n’était pas la dernière fois !

La Béatrix manquait depuis toujours à notre cordée. Une classique de cette falaise, qui, comme le confirme tous les récits, mérite que l’on y passe quelques heures. Quelques une de ses longueurs sont de toute beauté, je pense particulièrement à la troisième. De niveau moyen en 6b, cette ligne est dans le style pure de Presles. Magnifix !

Coucou Nous revoilou traîne depuis un certain nombre d’années dans le secteur Fhara Kiri à Presles. Mon premier passage dans cette ligne remonte à 1987 avec Stéphane. C’était aussi mon premier séjour à Presles et je me souviens avoir été impressionné par tant de raideur. A ce moment, je ne pensais pas que ces falaises allaient devenir un de mes points de chute favoris. Lieu de vacances, de travail et de créations, osons l’écrire.

Depuis un certain temps, ces quatre jours de stage étaient prévus avec Anne et Laurent. Selon les prévisions météorologiques nous avions envisagé Presles ou le Verdon. Deux des plus beaux lieux pour mettre en pratique la réalisation d’itinéraires magnifiques dans le monde vertical. Les cieux ont été de notre coté et le déplacement vers Presles fût plus rapide que si nous étions allés à La Palud !

La Costa aux Vuardes. C’est une excellente façon de prendre une « rouste » si vous partez la fleur au fusil avec dans l’idée que vous n’allez pas dépasser la cotation 6a+ annoncée dans les topos ! Et dans tous les cas, il faudra de la marge dans ces cotations si vous ne voulez pas entrer dans le dilemme ; Qui est en droit de modifier les cotations des topos, si vous gardez l’éthique d’accepter les différences liées aux années d’ouvertures, aux styles et aux ouvreurs !

En dilettante aux Vuardes est une ligne ouverte en 1984 et ré-équipée en 2005. Ses voisines directes ou non, comme « Quand on tue le cochon… » ou  » L’air du temps » valent nettement plus la peine ! Les dés sont jetés d’entrée de jeu ! Nous avons pas vraiment appréciés cette ligne.

Bacs Car Bonnes est une ligne qui à vu le jour en 2022. Bruno Arnaud son géniteur à effectué un gros travail d’équipement et de nettoyage. Ses heures et journées de labeur ont le méritent d’avoir mis au monde une des toutes belles voies du secteur dans cette difficulté. Pas une longueur est à ignorer.

Vade Retro Satanas fait partie de ces longues envolées de la Maladière, qui méritent vraiment une visite. Le hic est de trouver quand et qui pour aller se frotter à Satan ! Pour cela fallait bien que mon collègue de cordée soit plus coriace que ce même Satan ! Chose faite, le rendez-vous pris et la route effectuée, nous voici au sommet des rappels des Tropiques

Les gorges de la Jonte et du Tarn font partie des lieux dans lesquels nous aimons venir lézarder. Le terme lézardé est approprié à cette région. Il faut vraiment aimer le monde vertical et s’y sentir bien pour en profiter pleinement. Un lézard remonte n’importe quelle section rocheuse verticale… C’est pas notre cas !

Arnad, pas vraiment besoin de présenter ce haut lieu de l’escalade en dalle. A vrai dire les belles voies sont monnaie courante dans cette région. A cela ajoutez un logement dans un agriturismo ou une petite pension de charme comme « La Maison de Noé » et votre sortie est réussie !