Déjà l’année dernière nous devions aller faire cette course, les températures trop importantes sur une trop longue période m’avais fait changer d’objectif. Nous étions allés à l’arête Nord du Weisshorn, pas mal pour un plan B.
Cette année toutes les conditions sont réunies pour aller faire cette course dont Brigitte me parlait depuis plusieurs année.
Comme souvent avant une grande course, elle est précédée d’une courte nuit. A la cabane du Grand Mountet nous n’entendons pas l’autoroute, ça nous a aidé pour bien dormir quelques heures.
Heureusement que le soir d’avant je suis allé repérer le chemin qui nous menait au glacier. Sans ça à la bifurcation j’aurais surement pris la direction de la boulangerie.
Bref… A 2h30 nous voilà perdus sur le glacier à zigzaguer entre les crevasses bien ouvertes à cette période de l’année. Enfin nous voici sur l’arête après avoir suivi un des couloirs d’accès noté dans les topos. Ensuite il est écrit de suivre l’arête, personnellement j’avais nullement envies d’aller me balader dans les flans de ce cairn géant.
Nous voici parti maintenant depuis quelques heures.
En regardant en arrière nous voyons bien le chemin déjà parcouru depuis le moment ou j’ai hésité de prendre la bifurcation direction la boulangerie. Brigitte n’aurait pas été contente j’imagine, je suis pour la paix au sein de la cordée.
Tu sens l’odeur de ta panaché qui t’attend à la cabane de la Dent Blanche?? Il faudra encore attendre un peu.
Nous sommes enfin arrivés à la partie plus horizontale, maintenant Brigitte attend avec impatience les corniches que nous voyons sur toutes les photos que concerne cette course. Mais vont elle être à la hauteur de nos attentes, allons nous faire une petite goutte dans notre pantalon ???
Même pas impressionnantes ces corniches, de plus pour nous faciliter la tache la neige est molle, OUF.
Comme souvent, la photo du sommet, Bravo ma p’tite dame, vous avez bien géré.
L’odeur de la panachée et du Coca nous arrivent maintenant au narines mais avant il y a encore une petite descente bien plus classique que notre itinéraire de montée. Nous parlons déjà des futures idées de courses, j’ai bien l’impression que nous avons un choix énorme dans notre grand terrain de jeu.
