Tout au fond du val d’Arpette, se trouve un col et de ce col on peut gravir une très belle arête, les Ecandies.

Cela faisait bien longtemps que je n’étais plus retourné sur ce beau caillou que l’on trouve tout au long de cette belle course. En automne le monde se fait plus rare dans le coin et la longue marche d’approche dissuade les lève-tards. Il faut en effet bien deux heures et demi depuis le relais d’Arpette pour atteindre le col des Ecandies pour pouvoir commencer à grimper. Avec des vélos électriques l’on gagne une heure si jamais!

La course est classique et bien connue mais en la parcourant la semaine passée je me suis dis qu’elle avait bien droit à quelques lignes pour lui dire à quel point j’avais eu du plaisir à la parcourir.

Tout d’abord, le cadre est magnifique, à l’ouest le glacier du Trient avec Les Aiguilles du Tour qui s’allument tôt le matin. À l’est la val d’Arpette qui se réveille tranquillement.

Ensuite l’escalade commence directement avec des variantes plus « escalade » ou alors des passages plus « facile » en mode alpi. Les quatre premières tours se gravissent plus ou moins facilement et permettent de se mettre dans le bain. Puis commence l’arête proprement dite. Ça passe bien en corde courte puis le fameux passages du rasoir, ça grimpe de nouveau! Et si vous n’en avez pas eu assez, le saut de l’ange!! Un must, qui peut également s’éviter mais ça serait dommage!

Pour finir, la Grande Tour et le Dernier Ressaut. Pour ces deux derniers passages, l’option grimpante est la plus belle. Un 5b un peu physique et un joli 5c valent vraiment la peine de forcer un peu.

Le tout donne une course variée, mêlant escalade, fissures, arêtes, saut et équilibrisme!

Le tout se fait bien en grosse mais si vous avez quelques doutes, prenez une paires de chaussons.

On s’est bien fait plaisir et on vous recommande les Ecandies sur ce joli bout de granit qui en plus attire de nombreux bouquetins et gypaètes!