Charlie et les Combins

Entre les sommets enneigés et les vallées immaculées, chaque image raconte une histoire de passion et de découverte. Que ce soit sur les pentes escarpées ou dans les vastes étendues de neige vierge, ces moments capturés sont le reflet d’un hiver riche en expériences et en sensations.

Valluga, un terrain de jeu exceptionnel

Une nouvelle découverte pour moi cet hiver a été l’Autriche, plus précisément la région de St. Anton. Le terrain de jeu est immense et les possibilités sont infinies. Un court séjour riche en neige fraîche, surtout une fois éloigné du domaine skiable. L’accueil et le confort autrichiens ne sont pas un mythe. Certainement l’une des plus belles découvertes de cet hiver.

Les forêts magiques de Valgrisenche

Après l’Autriche, nous avons enchaîné directement avec le Val d’Aoste, plus précisément Valgrisenche. C’est avec une équipe de choc que nous avons profité de l’abri des mélèzes pour un séjour sous le mauvais temps. Mais qui dit mauvais temps dit aussi neige fraîche, du moins quand il ne pleut pas à 2000 mètres d’altitude. Nous avons été logés et nourris par la magnifique maison d’hôtes de Giasson. Un endroit au charme valdotain que l’on peut apprécier été comme hiver. Allez-y, ça vaut le détour !

Charlie et les Combins
Un plaisir de guider à la maison.

Le plaisir de partir et de découvrir d’autres régions nous procure également de la joie lorsque l’on revient dans sa vallée natale. Une partie de l’hiver, j’ai le plaisir de faire découvrir ma région. On peut dire que Verbier est souvent bondé, mais il y a certaines périodes de l’année où l’on se retrouve plus ou moins seul. De belles journées juste à côté de la maison.

En route pour les sommets des Grisons.

Petit interlude chez nos voisins des Grisons. Entre les vacances de février et d’avril, la région de Saint-Moritz est plutôt désertique. Deux semaines à arpenter les sommets de l’Engadine. Entre le Piz Bernina et Bivio, on a toujours de quoi faire même après une longue absence de neige fraîche. Une belle occasion de faire de longues balades en toute quiétude.

Belle descente du Fuorcla Lagrev.
Entre Valsorey et Chanrion.

Mars et avril marquent également le début des hautes routes. Durant toutes ces années, j’ai cherché à éviter la foule sur la classique de Chamonix – Zermatt. Mais pour une fois, je me suis lancé et c’était magique. La météo incertaine nous aura aidés en vidant les cabanes. Au final, cinq jours à voyager sur cette classique en faisant quelques variantes, bien sûr !

Voilà, c’est tout pour cet hiver. Il est temps de chausser à nouveau les chaussons d’escalade et peut-être même de savourer encore quelques belles descentes à ski !

Loïc