Le « Chauchefoin » à l’Etale est une belle classique du ski de pente. Il est un peu planqué mais néanmoins très souvent parcouru.
Un des accès les plus utilisés est de remonter le « Couillu à Brodel » en versant Nord. Ce couloir bien encaissé, sort aux 4/5 ème de la hauteur du Chauchefoin.
Les autres solutions sont de remonter le dit couloir ou encore de venir par le haut, de la combe Foiroux.
Max et Philou, sous le sommet de l’Etale, en contre bas, à droite, la combe Foiroux.
Après une bonne dizaine de jours à travailler ensemble, avec Philou, nous devions bien terminer cette série par une sortie pour nous ! Max, son fils et Thierry, un de mes compagnons des pentes raides, nous ont emboités les traces, c’était prévus ainsi !
L’idée de base était bien de remonter vers le sommet de l’Etale, pour basculer dans le couloir Combaz en versant Nord. Du bas de ce dernier, nous voulions rejoindre le pied du « Couillu à Bordel », remonter ce dernier et skier le Chauchefoin. Un tour logique. Une boucle que nous avions déjà réalisés dans le sens inverse.
Thierry dans les contres pentes sous le sommet de l’Etale.
La variante d’accès de ce matin ( seconde rampe. ), Philou et Max nous rejoignent. L’accès classique ce fait par le col, juste devant le photographe, en premier plan.
L’Etale reste un des plus beaux sommets des Aravis pour jouer avec les solutions et connections entre les pentes, couloirs et autres rampes.
Ce matin, au sommet de l’Etale, les conditions du Combaz, ce couloir qui propose une section à 50°, paraissaient avoir pris passablement le vent de la nuit passé.
Nous avons pas hésitez longtemps au col. Rejoindre le Chauchefoin depuis les contres pentes Ouest est relativement facile. Il vous faudra repérer malgré cela, la 3 ème petite rampe, sur votre droite, qui remonte vers une épaule qui marque le sommet du couloir.
La seconde rampe passe aussi les années de bons enneigements, comme cette saison… J’écris cela en connaissance de cause, nous l’avons testé ce matin. Avec une très belle ambiance.
Philou dans le haut du couloir. Rien à dire… Ou si …. Encorrrrrreeeeee !
Thierry dans la seconde moitié du couloir. C’était juste bon…. ::))
Le Chauchefoin est une rampe en lui-même, sur ses 100 premiers mètres. Il plonge sur 500 mètres à une moyenne de 43°.
A la hauteur de la sortie du « Coullu… » nous avons croisé un gars qui en sortait. Visiblement avec un bel effort pour tracer.
Avec Philou, nous totalisons déjà quelques passages dans le Chauchefoin, mais jamais et de loin, avec des conditions aussi incroyables. Pour Max et Thierry, le premier passage dans ce toboggan sera certainement le dernier…. Trouver meilleurs conditions que ce matin…. Ce serait vraiment jouer ses jokers….
Max dans le bas du couloir, cheveux au vent….
Un « coup de gamin » comme nous appelons ce genre de sortie ! Cette dénomination vient des sourires béants, des yeux brillants et des qualificatifs échangés quand l’équipe arrive en bas, aborde la discussion !
Thierry sort du couloir, dommage il à 3 traces devant lui, c’est ça de faire des photos pour les autres….
Une matinée exceptionnelle.