Des pentes intéressantes mais, pas forcément trop raides. Il fait plus froid aux Grisons. J’ouvre la carte « Safiental » et je tombe sur cette longue vallée aux versant Est accueillants.

L’histoire commence réellement le samedi 30 janvier. Les conditions nivologiques et météorologiques ont du mal à se mettre en accord. Mes yeux traînent sur les cartes Suisse, je veux trouver un coin pour skier à tous prix.

Cohue lors de notre premier jour. – 20° un certain vent et une ambiance incroyable. Sous le sommet du Piz Tomül

Trouver un logement, motiver mes trois compères à faire un peu de route et filer découvrir un nouveau coin. Nous restons « scotchés » dès que vous entrerez dans cette vallée incroyable. Garder ouvert une route, en plein hiver, pour atteindre le fond de ce paradis, c’est tout simplement grandiose.

Walter lors d’une des belles descentes du moment. Ce jour là, rien de fût moins bon que cette section….

Dès les premiers regards le Safiental vous envoûtera. Il s’y dégage une ambiance exceptionnelle et vous n’êtes pas encore sur les skis…. Attendez de prendre un peu de hauteur afin de comprendre les possibilités infinies de poser de belles courbes dans ces versants.

Rien à dire, juste à profiter.

Plusieurs logements sont possibles tout le long de cette vallée. Nous avions trouvés une solution au fond du Safiental. Turrahus, un point de départ sans défaut ! Nous ne toucherons plus le véhicule de la semaine. A cela, ajoutez un bain suédois devant la pension, une terrasse au soleil et une demi-pension largement nourrissante…

Lors de notre dernière journée, la montée vers l’épaule du Tällihorn. Cohue et Bruno en toile de fond.

Une semaine aux températures polaires. Nous avons vécu régulièrement des moins 20 degrés le matin. Une neige incroyablement froide et des conditions, finalement stables. Le genre de semaine que nous voudrions jamais qu’elle se termine. Des regards, des sourires, des rires et pas un virage moins bon que le précédent.

Walter au début de cette ultime descente du séjour.

Une fois de plus, nous étions seuls. Paraît-il que les week-end, le Safiental est fortement fréquenté ! Nous n’avons rien vu de cela.

Pfff, Safiental en romanche doit bien vouloir dire un truc comme paradis, non ?

Plus la semaine avançait, meilleures devenaient les conditions nivologiques. Du coup, le dernier jour, nous nous sommes offert une descente incroyable depuis l’épaule du Tällihorn. Elle fait partie de ces bijoux que l’on découvre, non pas en lecture de carte, mais bien en laissant traîner des regards curieux, voir in-ski-siteurs 🙂

Avec le sourire, dure de faire autrement.

Il manquait une bonne partie de l’équipe habituelle. Gilles, Julie, Stéphane, Katia, Marco. Qui pourrait bien être le « Black Cat » si cette fois, les conditions étaient réunies pour un séjour sans aucun défaut météo et que Bruno était avec nous !? Vivement 2022 avec toutes l’équipe réunie.