Après une première visite qui m’a complètement convaincue l’hiver passé, j’ai eu la chance d’être à nouveau invité à travailler avec (et pour) Turkey Heliski durant tout le mois de février de cette année! J’en reviens à nouveau ému par les magnifiques moments de travail vécus en équipe, par la qualité incroyable de cette neige venue de la Mer Noire et par la beauté inégalable de ce massif à la fois taillé au couteau sur ses sommets principaux et fait pour le skis partout ailleurs!
Je ne m’étalerai pas en mille paroles, une bonne partie des explications sur ce séjour ayant déjà été faite dans l’article rédigé l’année passée. Alors je vous propose un petit diaporama, avec quelques mots décrivants les moments vécus. J’y serai à nouveau une bonne partie de la saison 2022… alors n’hésitez pas à nous contacter si monter un tel projet vous titille!
Histoire de planter le décors: voici le genre de terrain dans lequel on skie dans le Kaçkar! Nous avons donné un nom à chacune des centaines de descentes que nous parcourons durant la saison. Celle-ci s’appelle « Dolomiti »… on se demande pourquoi!Venir en Turquie, c’est évidemment aussi découvrir des Hommes et vivre des moments privilégiers avec eux… Ici, notre « tukish coffee master » découvre la magie des goggles!
Roland Brunner et Gerold Biner: deux pilotes hors normes qui cumulent à eux deux plus de 35’000 heures de vol en hélicoptère…! Les pilotes sont évidemment des éléments clefs dans une opération héliski: leurs aptitudes, leurs décisions et leur expérience sont les pré-requis aux premiers virages que nous faisons à ski! Sans eux, pas de ski. Et comme guide, s’appuyer sur l’expérience monstrueuse de ces grands monsieur en matière d’héliski est un bonheur! Merci à eux!
On skie en groupe de cinq: un guide et quatre hôtes. Avec la formule « Classique », un hélicoptère prend en charge alternativement jusqu’à quatre groupes de cinq. Chaque jour, votre position change, ce qui permet à tous de passer au moins un jour dans le groupe qui ouvre les lignes… mais ne vous inquiétez pas, les groupes de derrière skient également de la neige vierge de traces!Pas trop besoin de commentaire, non? Cette descente s’appelle « Posto al sol »…
Lorsque les prévisions météorologiques annoncent des précipitations, le mécanicien d’Air Zermatt (souvent aidé par les pilotes et les guides) bâche les machines pour les protéger des intempéries. Ainsi, le lendemain, on débâche et c’est parti pour aller skier de la neige fraîche!
Yaylalar: un petit village au sud de la chaîne du Kaçkar où on aime beaucoup venir manger au restaurant à midi après une belle matinée de ski! Le restaurateur dégage une place d’atterrissage devant son établissement et nous ravi les papilles avec ses plats locaux incroyables…
Les jours où la nébulosité ne nous permet pas de voler, on va faire du ski de randonnée… du grand ski, encore et encore!Le lendemain, puisqu’il fait beau, on vole 😉
Turkey Heliski, c’est une organisation huilée, toujours à votre service. À gauche, notre atelier, où nous entretenons vos skis pour que chaque jour soit parfait. Et à droite, notre perle turque, Celal: c’est notre interprète, organisateur, informateur, homme à tout faire… et un type formidable, toujours tout sourire! Avec un couvre-chef pareil, ce ne peut qu’être un bon type!Non?
Guide de montagne UIAGM
« Et que si c’est pas sûr, c’est quand même peut-être », disait Jacques Brel. Là est tout le charme des instants passés en montagne.
