Ak-Suu, au sud-est du Kirghistan, est devenue une destination phare de nos derniers hivers. Combinez la magie des nuits en yourtes avec celle des découvertes de nouvelles pentes !
Ak-Suu est souvent alimentée en neige par les « descentes » d’air humide venues du lac Yssyk Koul, cette immense étendue d’eau « mi-douce ». Ce pays est l’un des plus secs de notre globe. Il est souvent difficile de comprendre comment il arrive à être partiellement enneigé l’hiver. Regardez les prévisions météoro… logiques…. Elles ne le sont pas toujours ! Ce qui en fait une destination intrigante !
Douce solitude garantie.
Après les voyages précédents, la session 2019 de ce périple aura été exceptionnelle par la diversité des courses réalisées. Une neige de printemps en versant sud et une neige plus compacte dans les versants nord. N’ayant jamais eu de nuits froides sous les -10°, nous pensons que ce manque de froid extrême et nocturne par rapport aux autres années est l’acteur direct de cette variation. Pour la première fois, les skis larges n’étaient pas absolument vitaux, bien que…
La magie des nuits en yourtes, d’une sauna, d’un bain suédois, de la découverte de nouveaux itinéraires et de cette ambiance « loin du monde » aura contribué à la réussite de ce séjour.
De la pente, de la neige et du ciel bleu….
Un passage à Karakol, au musée d’Ella Maillart, musée dédicacé à cette écrivaine, voyageuse et photographe genevoise, aura agrémenté, pour ceux qui le désiraient, le côté culturel de cette semaine en Asie centrale.
Tout était réuni cette année: une nouvelle équipe motivée à découvrir ce coin que nous aimons réellement, un ciel bleu, de la neige en suffisance, une motivation sans faille et un nouvel itinéraire dans un vallon qui n’avait pas encore reçu notre visite. Cette découverte, lors de notre dernière journée fût à elle seule une raison incontournable de poser nos spatules dans ce coin !
Des sections de trace un poil plus profonde, à la « Kirghiz ».
Ak-Suu et son camp de yourtes se rejoint depuis Karakol en motoneige. Une expérience bien spécifique.
Du camp, nous rayonnons chaque jour sur l’un des versants de cette vallée. Les sommets culminent tous entre 3500 et 3800 mètres. Le jeu est d’alterner chaque jour entre les pentes sud et nord. Il y en a pour tous les goûts. Poudreuse ou neige printanière, pentes douces, pentes raides, et découvertes à chaque instant.
Fin de journée remplie de sourires !
Des repas gargantuesques partagés dans une yourte cuisine-salle à manger et tripot. Du skis exceptionnel, des émotions importantes pour chacun d’entre nous, pour un voyage sans aucun soucis… sauf celui d’avoir tous les participants à l’aéroport de Bichkek, le dimanche matin à 2h00, pour le vol de retour en Suisse. Il y a des fois où les dernières soirées festives sont les moments les plus « tendus » pour les guides…. Allez savoir pourquoi !
Un voyage encadré avec mon collègue Yann.
Retour sur Bichkek en vélo pour une partie de l’équipe. 🙂
Images en mouvements….