Après un premier contact en 2017 et une mise à l’épreuve en 2018, 2019 est l’année de la confirmation: le Japon est une destination de rêve pour le centre de l’hiver! Nous ne sommes (de loin!) pas les seuls à le savoir, mais il y a toujours de la place dans les forêts d’Hakuba et dans les Izakayas du coin…

 

Cette année, c’est une équipe inter-générationnelle qui m’a demandé de lui organiser ce séjour: Charles, son ami Daniel, ses trois enfants Adrien, Romain et Guillaume, et un pote à eux Benjamin. La fameuse maxime « no friend on a powder day » a été mise à mal par cette équipe soudée pour qui l’important était que chacun s’éclate un maximum… et personne n’a été en reste!

En-bas du run classique de « Magic Forest ».

Météogologiquement, il est possible de mal tomber dans la vallée d’Hakuba: des périodes sans neige fraîche ou anormalement chaudes ont parfois lieu… mais voilà trois ans que j’ai la chance de tomber sur une semaine extraordinaire. Extraordinaire, c’est-à-dire de mauvais temps! Au Japon, on y va principalement pour skier de la poudreuse et puisque les hors pistes classiques sont très vites tracés, rien de tel que quarante centimètres de fraîche chaque nuit pour devoir remettre l’ouvrage sur le métier tous les matins.

 

Là-bas, le plan d’attaque est le suivant: on loge au lodge de mes amis Gégé et Simon (Kodama), idéalement placé sur les pistes des deux stations mondialement connues pour leurs runs de forêt, Norikura et Cortina. S’il a neigé durant la nuit, on prend les remontées mécaniques le matin pour skier les hors-pistes directement accessibles depuis les télésièges. L’après-midi, afin d’être un peu plus au calme, on met les peaux pour skier des lignes un peu plus éloignées. La différence de fréquentation entre 2017 et 2019 est flagrante: on s’est passé le mot! Mais avec un peu de nez et d’anticipation, on fait tous les jours la première trace…

 

Charles surgit des arbres, à Cortina.

 

 

En plus du plaisir de la glisse, il y a également une dimension esthétique dans le ski japonais…

 

 

Un peu de peau et un univers sans fin s’offre à toi, jeune padawan!

 

 

Si un jour, la météo nous offre le luxe d’une bonne visibilité, on peut aller dans les stations plus ouvertes, sans forêt, comme Hapo One ou Goryu. Les lignes, plus alpines, sont d’une beauté hors du commun. Cette année, j’ai pu pour la première fois aller « rider » Happo One avec mon équipe… et c’était extraordinaire!

 

Montée dans les hauts d’Hapo One. Ce jour, les conditions nivologiques étaient délicates, mais il y a toujours de quoi skier en sécurité là-haut.

 

Guillaume se lâche! Il est vrai qu’après quatre jours de ski entre les arbres, quel bonheur de skier vite dans un terrain ouvert!

 

Un voyage au Japon ne saurait avoir du sens sans un intérêt curieux pour cette culture splendide mais insaisissable, et cette gastronomie qui n’a plus rien à prouver! Hormis les sushis (qui ne sont pas si populaires au Japon), nous avons pu nous régaler de nouilles de sarrasin froides, de sukiyakis, d’okonomiyakis, de boeuf fantastique et… de sashimi de poulet (si si 😬!).

 

Après une soirée sushis de haute voltige au restaut Kikyo-Ya.

 

 

Je rêve de programmer bientôt un séjour dans ces montagnes au printemps: ce serait alors de la randonnée pure (et du costaud, elles sont lointaines ces montagnes au fond!), loin des foules et sur des lignes esthétiquement hors normes! Qu’en dites-vous?

 

Bonne suite de saison de ski!

Yann