… mais alors pourquoi en parler? Pour vous motiver à y aller! Mais sans donner trop de détails, de liste de matériel, de description de voies,… Parce que fichtre que ça fait du bien un peu d’aventure et de découverte! J’espère que ce coin restera ainsi.
Lors de notre survol de la région avec Eliott et Simon en début de saison, j’ai pris une photo des montagnes à l’Est du Piz Badile, versant italien (photo ci-dessus)… Quelle gueule! On y file quelques semaines après avec Sophie, motivés à découvrir ce coin dont je n’ai que très rarement entendu parler. Nous avons compris pourquoi après quatre jours d’escalade: les voies sont longues, les cotations très sèches, les protections éloignées… et surtout: les perceuses ont été bien moins actives que de l’autre côté du massif (Albigna, avec ses spits en quantité industrielle)! Protection amovibles et vieux pitons au programme. Paradis!
Nous avons parcouru les « mega-classiques » du coin (la Gervasutti, la Parravicini, la voie Guronsan). Et même celles-ci restent sauvages: approches pas cairnées, très peu de passage, pas de spits (sauf évidemment dans Guronsan… mais ils sont éloignés!), description des approches différentes de topo en topo,…
Dans la Gervasutti à la Punta Allievi...
Malgré une barrière de la langue marquée, nous avons passé des moments fantastiques avec le gardien du refuge Allievi. Ce guide, passionné d’escalade, m’a « parlé » des heures durant de ce jardin qui, et ce sont ses dires, doit rester engagé et coté sèchement pour décourager les grimpeurs qui veulent du « servi sur un plateau » de venir! Bel esprit…