Bien loin du magnifique et classique Kalymnos, la Grèce et spécialement la région d’Athène, cache deux ou trois trésors de mouvements verticaux ! Certes les colonnes font partie de l’histoire Grec d’avant J-C et cela nous le savons depuis la nuit des temps. Mais d’autres formations, non produites par la main de l’homme et bien plus anciennes que celle de l’Acropole méritent vraiment d’y faire un détour.
La même équipe que pour la Têt d’Aval de l’an passé (Philou, Yann, Taffon, Adrien, Alex et moi), une destination et des sites que nous ne connaissions pas, une belle motivation et le tour est joué, ou presque !
La première découverte et pas des moindres, aura été la sortie d’Athène ! Si vous voulez vous rendre à Thessalonique ou au Pirée, en grande ligne vous vous en sortez ! Mais avec les panneaux du style : Πειραιάς c’est pas des plus simples pour trouver des secteurs ou villages. La deuxième surprise et elle pourrait être de taille, les logements… Vu que tous les secteurs visités ce trouvent aux alentours de la capitale Grec, nous pensions trouver de petits hôtels dans certains villages. Que néni ! Rien ! La seule agglomération qui était relativement bien placé et qui propose des logements, fût Elesfina. Deux hôtels ouvert et une rue piétonne avec un bon choix de restaurants pour le soir…
Yann déroule les mouvements dans le monde vertical…
Certes ces secteurs sont « urbains », ce qui peut déranger voir démotiver complétement. Mais pour tout ceux que nous avons visités, nous étions surpris de ne voir aucune usure du rocher, un équipement sain, des accès plus ou moins faciles à trouver et une constance ; personne ! Uniquement le samedi dans un secteur magnifique, nous avons croisés des locaux. Certes, les autres jours il faisait pas vraiment chaud… Mais cela rendait l’escalade vraiment agréable.
Il existe un topo sur les secteurs aux portes d’Athène. Les accès ce font en voiture. Nous dormions à Elesfina, et prenions la route le matin. Environs 30 minutes de déplacements par secteur, petit inconvénient, vite oublié dans les lignes rouge, orange truffés de trous ou « tufa » loin de l’Acropole et de son flot touristique. Cela dit, les secteurs visités valent leurs pesant de Drachme… Ils sont aussi vieux, mais pratiquement pas utilisés….
Philou s’agite dans la grotte de la semaine…
Une corde de 80 mètres et 18 paires seront utiles si, comme nous, vous voulez profiter pleinement de ce calcaire exceptionnel. L’équipement en place est bon, nous avons constaté un ré-équipement de passablement de ligne. Relais sur deux points non reliés et avec maillons ou boucles. Attention nous sommes en bord de mer et la corrosion est présente, restez critique !
Xavier termine le magnifique « Enaerites » 7a du secteur grotte…
Voici juste les noms des secteurs appréciés avec les belles lignes que nous avons parcourues et trouvés uniques dans ces derniers ;
Strofes : Le plus urbain. La vue est pas vraiment exceptionnelle, mais certaines voies oui! Equilibre rudimentaire de motivations… : Vraholagnia 7a/40m. – Apti Variation 6b/25m.
Pano Alogopetra : Un secteur accuponcturien….Une dose certaine d’épiderme y est rester : Parto Avgo Ke Kourefto 6c+/35m. – Birth Control 6c+/35m.
Koropi Vrachokipos : Un mur comme nous les aimons : Holy Man 6c+/35m. – Empnesfi 7c+/30m – Titanida 7a+/30m. – Gerakina 6c/30m
Iera Odos Amphitheatro : Pas loin du must : To Afanes 6a+/30m – Diago Manthanon 6c/30m – Mi mou tous kiklous tarate 6c/30m.
Mavrosouvala : La grotte du séjour. En plus, calme et accès facile : Vrahosouvala 6b/25m. – Enaerites 7a/30m – Protaprilia 7a+/30m. – Straggalistis 7b/30m.
Ce ne sont que des noms qui, associés aux mouvements réalisées, ont marqués la mémoire de l’équipe.
N’hésitez pas si vous avez un peu de temps, vous aimez la salade grec, le Tzaziki, la Moussaka et l’Ouzo, le complément « rocher » de ce régime vaut la peine !
