Retour sur une belle course de la fin de cet été

La Jungfrau est un sommet classique des alpes bernoises, à 4158 mètres. Du côté est, la cohue des touristes montés avec le train. Du côté ouest le fond du Lauterbrunnental. Pas de train, pas de remontées mécaniques, juste des sentiers pour gagner la Rottalhütte.

Ne soyons pas des moutons, choisissons des itinéraires originaux

Une cabane bien sympathique, gardiennée par des bénévoles de la section Interlaken du CAS, ce qui est souvent gage d’un accueil chaleureux et de bonne pitance.

Vue sur la cabane depuis Rottalsattel

Je suis à nouveau avec Denis et Denis pour vivre cette belle aventure. En attaquant la montée vers le refuge, nous nous enthousiasmons du calme et de la beauté des lieux. Je leur vante le côté sauvage des lieux et predis une nuit tranquille presque seuls à la cabane. En touchant au but, quelle surprise! La cabane est pleine, même surbookée. Un record, nous disent les gardiens. Malgré cela nous avons chacun un lit pour dormir et nous mangeons très bien, un accueil au top!

En montant à la Rottalhütte
À mi-chemin de la cabane, une source bienvenue

Le lendemain, après un réveil matinal nous suivons un sentier balisé par de petites coccinelles rouges et noires. Arrivés au pied des dalles, plus de coccinelles, faut se débrouiller tout seul maintenant.

Cette partie est un peu délicate, les dalles ne sont pas très raides mais il ne faut pas glisser car il n’y a pas vraiment de quoi assurer. Nous avançons bien et au lever du jour on est sur l’épaule pas loin des premières cordes fixes. L’itinéraire suit l’arête ouest, la Rottalgrat. Arrivés à 3800 mètres deux possibilités: soit on continue par l’arête, soit on prend le glacier du Hochfirn. Nous optons pour la deuxième option pour être seuls. Ça vaut le coup, nous sommes tranquilles et deux petites longueurs de mixtes nous amènent au sommet plutôt bondé.

La première section de cordes fixes

La descente se fait par la voie normale et la variante droit dans la face est nous permet de rejoindre rapidement le train, quel contraste avec la veille! Mais nous sommes tout de même bien contents de ne pas descendre à pied.

Le fameux glacier d’Aletsch
La descente qui quelques semaines plus tard passera bien à gauche en raison des crevasses

Une belle découverte!