Preda; il vous suffira de prendre le train dans la direction des Grisons, plus précisément la ligne reliant Berguns à St-Moritz. Au pied du col de l’Albula, un arrêt nommé Preda vous motivera.
Vous y ferai certainement une halte, soit pour louer une luge et parcourir les 7 kilomètres de descente qui vous sépare de Berguns, soit pour coller vos peaux sous les ski et profiter de ce terrain de jeu incroyable.
Preda, je l’ai découvert lors de ma traversée des Alpes en ski. Nous arrivions de Davos. Le lendemain, nous quittions Preda pour rejoindre Bivio.
Une très belle étape, soit dit en passant. Lors de cette étape, nous avions découvert une petite partie de ce coin paradisiaque. L’envie d’y revenir est née à ce moment précis… Depuis l’équipe d’Helyum, y est retournée à plusieurs reprises. Philippe, Yann ou moi n’avons jamais été déçu !
Avec un point de départ se trouvant vers 1700 mètres, des courses de toutes orientations et des pentes pour tous les goûts, il est difficile de faire beaucoup mieux.
Preda à nouveau pour le début du mois de février. Avec l’équipe de Maljasset 2018 ou encore elle, du Kirghistan 2017, nous voulions skier dans un coin sauvage.
Preda, comme destination, était déjà « apparue » lors de nos discussions et correspondait totalement aux critères.
Les billets de train en poche, les skis dans les mains et la motivation étaient au rendez-vous ce lundi 3 février. Quelques heures de train, arrivée dans la tempête et sous la pluie…. c’était pas totalement le « rêve » que je leur avais doucement promis…. Mais les Alpes entières, ou presque, vivaient le même calvaire !
L’arrivée du froid, la baisse du vent et le changement de couleur du ciel, ont agit au bons moment et ensemble !
Au matin du 3 ème jour, pour le plaisir de toute l’équipe, Preda et ses sommets alentour nous sont apparus, blancs et dociles. Le côté docile, je n’y croyais pas trop après le vent puissamment essuyé à Preda.
Largement surpris en bien de la rapidité de la stabilisation du manteau neigeux, nous avons réussit à profiter pleinement de Preda et de ses joyaux. Et ce n’est pas rien !
