Septembre 2017:
– Allo, Yann!
– Salut Yann, je m’appelle Isabel, je suis une amie de Philippe et il m’a conseillé de t’appeler parce que j’aimerais bien aller skier en Géorgie…
Mars 2019:
Et cela n’a pas été plus compliqué que ça! Isabel et Alexandre voulaient aller en Géorgie faire de la rando, ils m’ont demandé d’organiser ce voyage, on a trouvé d’autres compagnons de route pour compléter l’équipe et on a skié une poudreuse de rêve pendant une semaine! Voilà.
Je n’étais jamais allé en Géorgie et je me réjouissais particulièrement de découvrir ces montagnes en compagnie de mon ami et collègue Loïc et de nos clients: Isabel, Doris, Laure, Marie, Emilie, Alex, Jean-Luc et Olivier.
J’ai choisi comme destination la Svanétie, une province historique du nord-ouest du pays, sur recommandation d’un ami guide qui m’a assuré qu’on y trouvera calme et grand ski. Bon conseil! La route vers Mestia, centre montagnard de la région, est longue, mais permet de se mettre dans le bain du pays. Ensuite, on trouve deux grandes zones où skier: les alentours de Mestia et Ushguli.
Hors-piste sur le domaine de Tetnuldi.
Autour de Mestia, deux options: de la randonnée classique ou les remontées mécaniques. On teste les deux options pendant nos deux premiers jours dans la vallée. La météo est mauvaise, avec brouillard et neige (on en récoltera les fruits ensuite!), alors il nous faut des forêts pour skier avec un peu de visibilité. Une journée de rando et une journée dans l’anachronique station de ski de Tetnuldi nous feront très agréablement patienter jusqu’à la prochaine fenêtre météo… synonyme de migration vers Ushguli, le clou du spectacle.
Ushguli et le maître des lieux: le Chkhara (5’193m), point culminant de la Géorgie.
Après deux heures de 4×4 sur une route très impressionnante (!), on débarque dans ce village rural, particulièrement fourni en tours, typiques de la Svanétie. Ces tours furent construites entre le 9ème et le 12ème siècle comme tour de défense. Elles étaient par la même occasion un signe de richesse de la famille la possédant. Actuellement utilisées comme granges à fourrage, elles donnent un aspect très typique au paysage du coin. L’auberge où on loge est toute neuve, très confortable et les plats, une fois de plus, sont à la hauteur de la réputation de la gastronomie géorgienne.
Il faut des voitures solides pour se rendre à Ushguli, dont on devine au fond les tours! L’éclaircie arrive en même temps que nous…
L’équipe devant l’auberge.
Au troisième jour donc: pestacle! Grand beau, froid et 30 centimètres de neige fraîche tombée sans vent. Et cela restera ainsi pendant quatre jours.
Avec Loïc, on découvre de visu les reliefs alentours et on est ébahis par la quantité d’options.
On en visitera beaucoup de ces options: notre équipe a la forme et est toujours prête à remettre les peaux pour aller voir le vallon d’après. Nous n’avons visité que les versants nord pour skier de la poudreuse, mais si les conditions sont printanières, ce n’est pas les longues pentes sud qui manquent… Pour résumer: quatre jours de ski de rêve!
Emilie ouvre le bal!
Yann dans les fabuleuses pentes nord derrière Ushguli. Au fond: toujours le Chkhara!
Après une journée de retour pénible (la tchatcha de notre soirée au bar du coin a laissé des traces…), nous avons encore une journée pour visiter Tbilissi, son marché animé, ses constructions futuristes côtoyant des maisons en ruine, ses collines alentours offrant une magnifique vue sur la ville et ses restaurants magiques qui nous permettent de terminer en épices et en saveurs ce séjour qui restera un grand souvenir!
Quelques assiettes de notre dernier festin à Tbilissi.
Marie, Jean-Luc, Doris, Laure, Olivier, Isabel, Alex et Emilie. Merci à vous tous, quelle équipe! Merci également à tous les guides de Mestia pour leurs précieux conseils et les bons moments passés ensemble.
Je suis entrain de monter un petit film… À suivre!