Geltenhütte, sous la face nord-ouest du Wildhorn, est un petit coin paradisiaque pour imaginer quelques jours en ski de randonnée. Les possibilités sont aussi variées, que les orientations des pentes avoisinantes.

Montée dans le vallon de Gältenbach. Helyum.ch
Début avril, ambiance hivernale dans le Gältebach. Photo : Maxime Siegenthaler

Le projet initiale était de rejoindre Geltenhütte par la classique traversée de l’Arpelistock en venant depuis Glacier 3000 aux Diablerets. L’incartade hivernale des mardi et mercredi 6 et 7 avril, nous aura froidement changé le programme de base. Glacier 3000 étant fermé, nous avons du coller les peaux dès le parking de Louwenensee. La neige fraichement arrivée au sol nous a donné la possibilité de partir en ski depuis les véhicules. Une ambiance résolument hivernale c’est imposé dès les premiers pas.

Sous le sommet de l'Arpelistock Helyum.ch
Ambiance glaciale non loin du sommet de l’Arpelistock : Photo : Maxime Siegenthaler

L’itinéraire de montée au refuge est autant bucolique en hiver qu’en été. Il n’en reste pas moins qu’une bonne stabilité du manteau neigeux est fortement conseillée pour rejoindre le refuge. Le passage du vallon de Gältebach pourrait devenir sérieusement fatale si une masse de neige rentrait en mouvement quelques centaines de mètres au dessus de vos traces.

Geltenhütte : Un camp de base idéal pour des courses qui frôlent les 1000 mètres de dénivelé. Des classiques et des variantes s’offrent à vos spatules dès que vous laissez traîner les yeux dans ce terrain de jeux.

Descente hivernale de l'Arpelistock. helyum.ch
Sur le retour de l’Arpelistock. Pas certain que je sentais encore mes doigts…. Photo : Toujours Max….

A une semaine d’intervalle, j’ai vécu deux saisons différentes dans ce bassin alpin. Fin mars avec Arthur et les Chiken Run, nous aurions traversé l’Arpelistock en maillot de bain, si cette tenue était de mise en ski de randonnée ! Une chaleur étouffante pour remonter les pentes sud, donc valaisannes de ce sommet. La semaine suivante, c’est en combinaison duvet digne d’un sommet de 8000 mètres, que j’aurais aimé remonter le versant nord-est, donc bernois de l’Arpelistock !

Dans la montée du Gältehore. Helyum.ch
Maxime et Valentine profitent des premiers rayons de soleil en remontant vers le Gältehore.

Que ce soit en remontant le Gältebach, pour rejoindre le refuge, ou depuis le refuge, dès que vous levez les yeux vers le sud, l’imposant Gältehore et son versant nord, ne vous laisseront de marbre ! Une face qui attire les regards, attise les projets et impose une saine évaluations du manteau neigeux. Imaginer des courbes dans ses pentes suspendues donne autant de plaisir que de craintes.

Face nord du Gältehore. Helyum.ch
Dans la partie médiane du Gältehore. Pas difficile d’imaginer les belles traces à faire….
Gältehore versant nord. Helyum.ch
Valentine le démontre. Et elle a commencé à respirer en skiant !

Trois jours totalement hivernaux, partagés avec Dani, Stéfi, Max et Valentine. Max est l’auteur d’une partie des photos. Avec cette famille, nous avons bourlingué en Italie, en France, en Argentine, en Roumanie ou encore au Maroc. Pratiquement toujours, ski au pied. Ce sera trois nouveaux jours grandioses à incorporer dans nos souvenirs commun 🙂

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Maxime s’en donne à coeur joie
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Et Stéphanie le suis de près….

La classique traversée du Wildhorn est certainement l’une des raisons pour passer un séjour à Geltenhütte. Mais sincèrement, imaginer rester quelques jours et traîner vos spatules dans ce bassin, que ce soit en neige de printemps ou avec 30 centimètres de poudre, vous ne serez point déçu.

Geltenhütte, et le versant nord du Gältehore.
Le bonheur de Valentine et la face nord du Gältehore, ce pourrait être un titre de conte !