Val Varaita, un nom qui résonne bien italien. Le fond de la vallée confirme, si besoin est, que vous êtes en Italie. Pour diverses raisons… et l’une d’elle c’est la solitude des villages abandonnés durant l’hiver et peut-être bien l’été…

 

Val Varaita

Le premier et le second jour nos courbes tournaient autour des mêmes arbres, la forêt qui donne accès au Bric Rutund 2480 mètres. Pas vraiment d’autres solutions avec 1m60 tombés en 48 heures.

Avec notre équipe habituelle de cyclistes, nous avons déjà accumulé passablement de dénivelés positifs et négatifs dans les vallées alpines et étrangères. Le Kirghistan, le Diemtigtal, les Ecrins, la Vanoise, le Val Maira, la haute route et j’en passe. Nous avions une semaine à réaliser en début de ce mois de janvier 2018. Les destinations ne manquaient pas vraiment…. Notre dévolu, avec Philippe était le Dévoluy ! Mais certains facteurs nous ont obligé à un retournement de dernière minute.

Val Varaita Helyum.ch

Une vue magique depuis le refuge.

Val Varaita helyum.ch

Lors de notre troisième jour, toujours à la recherche de pentes qui permettaient le déplacement du groupe et de belles courbes à la descente. Alphonse, Bernard, Diego et Jean Marc sur l’arête du Monte Maurel.

Un coup de poker à réaliser: on tente le Val Varaita et le « Rifugio Melezè » qui reçu notre réservation une dizaine de jours avant les dates du séjour. Cependant, la semaine avant notre départ, la neige italienne fondait à vue d’oeil de webcam…. Nous ne pouvons pas dire, avec Philippe, que nous étions sereins… La météo italienne annonçait deux jours de neige, la veille et le jour de notre arrivée. Second coup de poker, nous essayons…

Val Varaita

Lors de la montée au col Reisassetto qui donne accès à bien des solutions, comme la Punta di Fiutrusa qui culmine à 3103 mètres.

 

Val Varaita

N’empêche que si il s’était mordu la langue nous aurions eu plus de pâtes ou de panna cotta… Bernard profite de ses Navis de Black-Crows et de cette neige extraordinaire.

 

Val Varaita

Alphonse se lance dans ses courbes du haut de ses… 74 ans… et il n’a que 11 ans de skis derrière lui… Exceptionnelle cette force de la nature….

1m60 de neige plus tard…  48 heures de chute consécutive…!

Un vrai rêve, sans vent et sans personne. Ce qui nous imposa, nous devons le reconnaître, un choix de course adapté. Comme son voisin du sud, que nous fréquentons souvent, le Val Maira, le Val Varaita permet deux ou trois courses réalisables en conditions délicates. La suite de la semaine, nous avons pu observer une réelle stabilisation du manteau neigeux et « tassement » qui, lui aussi, se voyait à l’oeil, mais humain cette fois-ci ! Nous avons eu la chance de pouvoir gentiment poser nos spatules dans des versants frais et des pentes plus raides. Une douce sensation de ski au paradis, pendant que le cuisinier du refuge préparait « la pasta » pour l’apéro….. Que du bonheur.

Val Varaita

Bernard garde la distance, celle que nous avons souvent imposés lors de nos déplacements.

 

Val Varaita

Didier profite pleinement de ce paradis…

 

Le bilan de ce séjour majestueux est positif en tous point de vue :

Logement impeccable, seuls au monde, une équipe motivée, une neige de cinéma, des courses à découvrir et juste une envie: ne pas quitter la vallée. Ce fût une toute belle semaine.

Une destination qui va certainement nous revoir. Hiver ou printemps, été ou automne, les vallées à l’Ouest de la plaine du Pô restent vraiment des recoins exceptionnellement beaux.

 

Val Varaita

Philou rentre au refuge.. Par un des beaux cheminement du coin! Non ?

 

Val Varaita black-crows

Semaine assurée avec Xavier et Philippe chaussés avec leurs Black-Crows série Patrol sur fond de Mont-Viso. Une belle découverte de plus !