Le Zinalrothorn et ses arêtes attire passablement de monde vu la beauté du site, du rocher et des itinéraires. Ne serait-ce que pour son arête nord et le fameux rasoir !
Nous sommes partis, avec Guy, un collègue, François et Caroline, vers la traversée du Zinalrothorn. Nous savions que la montée au Rothornjoch n’allait pas être des plus agréables. Déjà bien avant le col, le glacier tend déjà des pièges et les cordes… D’énorme trous en formation demandent quelques détours. Puis le col en glace. Nous le savions ! Après cette mise en bouche, le dessert est réel. Une arête magnifique avec que des beaux passages sur un rocher sain et rouge flamboyant.
Le Zinalrothon est abordé par tous ses versants. Il y avait des cordées sur chacune de ses arêtes. Le topo de C2C est très complet.
Le topo propose plusieurs solutions pour les passages qui peuvent être abordés de plusieurs manières. Le retour par son arête nord est magnifique et ajoute, à mon goût, un vrai objectif de traversée. Avec l’avantage d’avoir le véhicule, certes très loin, mais dans la même vallée!
Si, comme François et Caroline, vous pouvez dormir à nouveau au refuge au retour de l’ascension, je pense que c’est une excellente option, surtout pour vos articulations…
La traversée est coté D-. Quelques passages de 4b maximum. Le tout sur un rocher magnifique.
Une corde de 50 mètres vous sera utile pour les rappels de l’arête nord. Le matériel glacier et, si la saison est tardive, deux piolets ancreurs pour atteindre le Rothonjoch… Quelques friends, deux longues sangles et quatre dégaines suffisent largement. Vous croiserez plusieurs passages avec des spits. Principalement après le « Gabel », brèche d’ou arrive la voie normale venant de Zermatt et lors de la descente de l’arête nord.