J’avais découvert cet itinéraire lors de mon cours de guide, il y a huit ans. C’est maintenant un bonheur d’y emmener mes amis et clients! Un début classique… une fin sauvage. Cette année, nous avons pu profiter de cinq jours de (presque) grand beau entre le Jungfraujoch et le côté nord du col du Grismel!
C’était il y a bientôt trois semaines… et je me replonge avec plaisir dans ces souvenirs! Cet itinéraire me plait beaucoup parce qu’il conjugue une première partie très classique (et les classiques ne le sont pas pour rien!) avec une seconde bien plus sauvage (finalement, c’est ça qu’on aime).
Je me souvenais, au cours de guide, avoir laissé trainer mes yeux sur une descente sous l’Oberaarrothorn. Une barre de crevasses conséquente coupait l’itinéraire. J’avais noté sur la carte là où ça passait bien… huit ans plus tard, cette inscription a été bien utile et je suis tout content d’avoir skié ceci. Rien du tout d’extraordinaire, mais ce sont ces petits bonheurs qui s’étalent dans le temps qui donnent tellement de saveurs à nos passages en montagne.
Entretenir des amitiés et permettre la progression de mes hôtes… un programme prenant, touchant et passionnant!
Avec mes trois amies de cordée, nous nous connaissons fort bien! Sophie et moi, nous en avons fait des belles sorties ensemble! Sur des voies d’escalade historiques d’ampleur (comme à la Paroi Rouge), en cascade de glace et en mixte (comme lors de ces quatre jours) et durant des voyages fantastiques (au Wadi Rum en Jordanie, aux Lofoten en Norvège, ou en Corse). Avec Noelle, en plus de nombreuses sorties de ski dans les Alpes, nous sommes allés au Kirghizstan (avec mon pote Xavier)… Un voyage mémorable! Avec Danielle, nous avons surtout skié dans les alpes, dans le cadre du Ski Club de Meinier et de sorties avec des amis. Lorsque j’ai connu Danielle, avoir un peu de vide sous les skis ou sous les pied était une raison suffisante pour hurler un « AAAAAAAAAHH! » de peur qui réveille toutes les marmottes de leur hibernation. Ces jours étaient alors un petit « challenge » pour elle puisque chaque jour comporte des passages techniques. Comme attendu, il y avait pour elle plus d’appréhensions que de difficultés: c’est « passé crème » comme ils disent les jeunes!