Catégorie : Escalade

Pas loin de devenir une coutume annuelle, le pilier Bazel en Tarentaise a vécu un passage supplémentaire pour une de mes cordées estivales habituelles. Un partage unique et une première pour moi, en laissant mon client faire certaines longueurs devant.

Le Salève, ce dos d’âne dolomitique fermant le bassin genevois à son sud. Une petite montagne qui a tant d’histoires à raconter. Une école aux déplacements verticaux qui, depuis des décennies attire tout en chacun. Une partie des “grands” noms de la montagne auront goûté au calcaire lustré de certaine voie classique. Y grimper garantit l’intensité dans l’apprentissage de l’escalade.

Avant mon passage en décembre dernier à l’Aconcagua, nous étions en famille et entre amis pour grimper en Argentine. Grimper ailleurs que Piedra Parada ou Bariloche. Lors de mon dernier passage vers Barreal avec Philou, nos regards croisaient quelques spits brillants dans le canyon d’accès au camp de base du Mercedario. La découverte fût de taille. Come-back sur 5 semaines de roc/road trip argentin.

L’arête du doigt à la Pointe Percée est une très belle façon de gravir ce majestueux sommet des Aravis. Une course réalisable à la journée, mais qui vous demandera un effort certain. Ce ne sera pas “les doigts dans le nez” comme vous pourriez le penser. Son orientation Est, Nord-Est en fait un objectif souvent frais. Ajouter la tendance vent du nord et l’ambiance alpinisme pré-hivernale est de rigueur en ce mi-septembre.

Le Paretone est depuis quelques décennies une valeur refuge quand au nord des Alpes, la météo fait des siennes. Une fois de plus, ce complexe de dalles granitiques nous aura sauvé la mise. Quel plaisir de remonter, le premier jour, une de ses voies accompagné par deux autres cordées. Philou et Arnaud, puis Loic et son client. Bertrand quant à lui, s’occupait de m’assurer.

Cournouse, la petite ou la grande, dans tous les cas, vous profiterez de l’ambiance du Vercors. Face aux falaises de Presles, l’ambiance y ressemble étrangement… La Voie du Gendarme à la Petite Cournouse est un itinéraire en “trad” qui mérite une visite.

“Peine de Sucre” se trouve juste à gauche de “La Banda degli Onesti” dans le versant Est, Nord-Est du Pain de Sucre dans la descente du col du Grand Saint Bernard. Ces deux voies côte à côte sont vraiment fréquentables. Une belle école à la pose de protections, si vous désirez vous familiariser avec ce genre d’escalade.

Parfum d’Opale ! J’aimerais connaître la raison pour laquelle les ouvreurs de ce bijou, ont appelé ainsi cette ligne magnifique qui remonte le versant Est, Sud-Est de Roche Courbe ? Où ma réponse est dans la question… Simplement du fait que c’est splendide ! Que cela pourrait en avoir l’odeur d’une pierre précieuse, si d’aventure, nous comparons cela à une valeur refuge. Et les ouvreurs n’étant pas Suisses, il aurait été difficile qu’ils nomment cette voie, Parfum de fourmis !

Un pilier Grec au sud du massif du Vercors ?! Une “Livanos” de plus qui démontre la grande classe de ce grimpeur d’exception. A cela, personne ne restera de marbre en arrivant une première fois dans le cirque d’Archiane ! Une ambiance hors du commun habite les lieux. Ou que vos regards se poseront, l’attrait des lignes verticales sera là. Je comprends vraiment Maître Livanos quant à son envie de trouver un itinéraire sur le pilier sud.

Faut bien rêver un peu… Pâques, je le sais déjà, ne sera pas au Verdon pour ma pars. A moins que mon agenda subit des modifications draconiennes. Normalement cela n’est pas dans les plans, mais nous le savons de plus en plus…. Rien, absolument rien n’est réellement certain par les temps qui courent. Comme l’indique la phrase qui signe mon profil sur ce blog : La vie est une certitude de probabilités !

Taghia et Todra, deux haut lieux de l’escalade marocaine. Deux mondes totalement différent à l’exception des gorges faisant leurs réputations. Depuis plusieurs décennies, les grimpeurs arpentent les différentes falaises de ces régions. Todra j’y étais passé il y à plus de 20 ans. Un retour en terre plus ou moins connue. Taghia recevait notre cordée pour la première fois. Gageons que ce n’était pas la dernière fois !

La Béatrix manquait depuis toujours à notre cordée. Une classique de cette falaise, qui, comme le confirme tous les récits, mérite que l’on y passe quelques heures. Quelques une de ses longueurs sont de toute beauté, je pense particulièrement à la troisième. De niveau moyen en 6b, cette ligne est dans le style pure de Presles. Magnifix !

Coucou Nous revoilou traîne depuis un certain nombre d’années dans le secteur Fhara Kiri à Presles. Mon premier passage dans cette ligne remonte à 1987 avec Stéphane. C’était aussi mon premier séjour à Presles et je me souviens avoir été impressionné par tant de raideur. A ce moment, je ne pensais pas que ces falaises allaient devenir un de mes points de chute favoris. Lieu de vacances, de travail et de créations, osons l’écrire.